Pourquoi un État Peut-il avoir besoin de bloquer un site Internet?

La loi Loppsi 2 avait donné la possibilité à une administration indépendante de faire bloquer un site à caractère pédopornographique ou incitant à la haine sans passer par un juge. Au besoin, ils pourraient aussi se tourner vers le fournisseur d’accès à Internet, qui pourrait alors couper l’accès au site en question.

Comment un État coupe Internet?

Dans les pays bien desservis, comme la France, lorsqu’une route est encombrée ou en panne, les données empruntent des «itinéraires bis». La probabilité de réussir à couper le trafic Internet, en neutralisant d’un coup toutes ces routes, est infime. Internet fait preuve dans ce cas d’une grande résilience.

Qui tente de contrôler Internet?

« Dans le monde, la liberté sur Internet a reculé pour la cinquième année consécutive. Certains Etats comme la Chine, la Russie, l’Egypte, l’Iran ou encore l’Arabie Saoudite (en rouge sur la carte) exercent un contrôle massif sur l’ensemble du Net et tout spécialement sur les réseaux sociaux.

Quelle est la capacité des gouvernements à censurer l’Internet?

La capacité des gouvernements à censurer l’internet dépend de leur capacité à exercer un contrôle sur les entreprises de télécommunications. Les fournisseurs d’accès à Internet sont agréés par les gouvernements, ce qui signifie qu’ils risquent des amendes ou la perte de leurs contrats.

Comment un gouvernement peut restreindre l’accès aux réseaux sociaux?

Un gouvernement peut restreindre l’accès en ordonnant aux fournisseurs de services internet (ISP) de limiter l’accès à leurs abonnés. Dans un premier temps, il est probable que ce soit un blocage des sites de réseaux sociaux les plus utilisés.

Quels sont les cas de fermeture d’internet en Afrique?

Les cas de fermeture d’Internet en Afrique sont en augmentation. La Tanzanie a restreint l’accès à l’internet et aux applications de réseaux sociaux lors des élections d’octobre 2020.

Quels pays ont restreint l’accès à l’Internet?

Le Zimbabwe, le Togo, le Burundi, le Tchad, le Mali et la Guinée ont également restreint l’accès à l’internet ou aux applications de réseaux sociaux à un certain moment en 2020.