Que reste-t-il de la mise en doute de Descartes?

Descartes décide de volontairement mettre en doute toutes ses connaissances et opinions. Que reste-t-il de cette mise hors circuit du monde et des ses objets? Que c’est lui, sujet, qui doute. Or, pour douter, il faut penser. Donc, si je doute, je pense, et si je pense, je suis.

Quel est le récit d’une longue méditation?

Descartes y fait le récit d’une longue méditation, c’est-à-dire un exercice solitaire d’introspection, dans laquelle il explique comment il a mené sa raison. Sommaire. « Je pense donc je suis » en latin. « Je pense, donc je suis » : extrait du texte du Discours de la méthode.

Quelle est la vérité de Descartes?

Au début de la IVe partie du discours, Descartes rencontre un premier principe de vérité : le fait que le sujet (c’est-à-dire la conscience humaine) applique l’instrument du doute, le doute méthodique, à sa propre existence, prouve paradoxalement son existence. Si « je » doute, il faut bien que je pense.

Est-ce que Descartes cherchait la pensée?

Cette vérité incontestable que Descartes cherchait, c’était la pensée, ou plus précisément, l’acte de penser qui est si puissant parce qu’il nous appartient rien qu’à nous et cela, qu’importe l’absurdité de nos propos : on est et on restera des sujets qui pensent (et qui en ont conscience).

Pourquoi ne pas faire que je ne sois rien?

Il ne saurait jamais faire que je ne sois rien, tant que je penserai être quelque chose. Après avoir pris conscience de cette manipulation, Descartes arrête donc de douter. Il a découvert une vérité indubitable : tant que je pense, j’existe. Même si tout ce à quoi je pense est faux ou illusoire, le fait de penser reste incontestable.

Est-ce que la philosophie doit fonder le savoir?

Et si la façon dont nous faisons des mathématiques, qui produisent un savoir que Descartes prend pour modèle, ne nous donnait que des vérités illusoires? La philosophie doit servir à fonder le savoir. En cela, l’objectif de Descartes est épistémologique, c’est-à-dire justifier et légitimer notre connaissance du monde.