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Quel virus infecte les bactéries?
Un bactériophage, ou phage, est un virus qui infecte des bactéries. Les phages ont été mis en évidence par le Britannique Frederick Twort en 1915 et le franco-canadien Félix d’Hérelle en 1917. À l’époque de cette découverte, il n’était pas possible de voir le bactériophage au microscope.
Combien de bactériophages ont été observés?
En 2000, plus de 5000 bactériophages différents avaient été observés et décrits. La phagothérapie peut être utilisée pour traiter certaines infections bien spécifiques. Les phages sont des virus qui s’attaquent aux bactéries, mais qui ont chacun une cible précise (une seule souche bactérienne ou plusieurs souches d’une espèce donnée).
Comment sont utilisés les bactériophages en France?
Les bactériophages ont été utilisés en France à des fins thérapeutiques de 1920 à 1990 environ et le sont toujours dans l’ ex-bloc de l’Est, où l’on peut acheter des bactériophagiques en pharmacie sans ordonnance .
Comment lutter contre les bactéries pathogènes?
Les bactériophages ou phages sont des virus capables d’infecter et de détruire des bactéries pathogènes. Sans remplacer les antibiotiques, ces virus « intelligents » offrent une piste intéressante pour lutter contre des souches bactériennes devenues résistantes aux antibiotiques.
Quelle est la spécificité de l’infection des phages?
Cette spécificité impose que l’on connaisse précisément la bactérie responsable de l’infection avant d’utiliser les phages. En pratique, l’administration thérapeutique se fait localement sur des blessures infectées (par irrigation ou dispersion en surface ou à l’aide de gazes ou de mèches imprégnées puis appliquées sur la zone à traiter).
Pourquoi la phagothérapie est une alternative aux antibiotiques?
En raison des problèmes de résistance aux antibiotiques, de plus en plus de chercheurs s’intéressent à la phagothérapie car elle apparaît comme une alternative aux antibiotiques.
Qu’est-ce que les phages?
Depuis 2016, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a accompagné une vingtaine d’administrations de phages à titre » compassionnel « , en ultime recours. Désormais, elle souhaite aller plus loin, convaincue que les phages représentent » une alternative aux antibiotiques à creuser « .